Newsletter n°21
Bonjour à toutes et à tous !
La
citation de la semaine : " L'oiseau, c'est une idée dans l'air. " Jean Rollin
Nouvelles
photos
(galeries 5 et 6) et vidéos
sur le site !
Un nouvel award (non sollicité !)
pour le site :
attribué par Urbanet.
Marine
nous a envoyé cet article paru dans l'Yonne Républicaine (c)
:
L’élevage de Marcelo Ximénes à Neuvy-Sautour : des couleurs qui chantent
A Neuvy-Sautour, ce retraité a réalisé son rêve. Il élève
près de sept cents oiseaux exotiques et participe aux concours mondiaux.
Ils
sont originaires d’Afrique, d’Australie, d’Iran, du Pakistan, d’Irak, des Iles
Canaries… Marcelo Ximénes en possède près de 700, chez lui à Neuvy-Sautour. Tout
juste retraité de chez AluSuisse à Saint-Florentin, il s’est constitué un
extraordinaire élevage d’oiseaux exotiques. « J’ai quatorze espèces différentes,
des canaris en majorité ».
Une maternité idéale
Ces
derniers cohabitent notamment avec des moineaux du Japon, des rosicolis, des
bouvreuils du bout du monde, des diamants de gould, des verdiers de Chine, un
couple de veuves d’Australie…
Dans son jardin, Marcelo a installé sa volière
de 100 m2 et la salle d’élevage. De véritables cliniques. « La salle d’élevage
est destinée à la production des petits. Elle est munie d’abreuvoirs
automatiques… ». Elle est même sonorisée : de la musique douce y accompagne le
chant des oiseaux. « Cela permet d’éviter de les effrayer pendant les orages ».
Il a tout fabriqué de ses mains. « Les batteries (cages NDLR) sont en aluminium,
car le bois attire insectes et vers : l’environnement doit être le plus sain et
propre possible ». Cette maternité « est climatisée : l’hiver, la température
est de 10 à 12 degrés. A partir de février, où commence les pontes et
couvaisons, elle passe à 20 degrés jusqu’en avril : cela permet d’obtenir de
bons résultats ».
« Des tons superbes »
« Il ne faut pas
plus de deux à trois couvaisons dans l’année ». C’est une des conditions « pour
que les oiseaux restent en bonne santé, et fassent une belle mue ».
L’alimentation « doit également être très correcte ». En moyenne, la totalité
des oiseaux engloutit « 100 kilos de graines par mois ». Ils se nourrissent
aussi de pâtée aux œufs. L’éleveur prépare tout lui-même.
Après quatre mois
passés en salle d’élevage, les oiseaux rejoignent la volière, faite aussi
d’aluminium. Les conditions, là encore, sont idéales. Les fonds sont décorés de
dessins d’arbres et de végétation. La volière est réfrigérée, grâce à un
ingénieux système d’arrosage et de gouttières conçu par le retraité. Là, c’est
un concert de chants, une palette aux multiples couleurs…
Tel un artiste,
Marcelo panache les tons de certains oiseaux. Il prend à témoin de superbes
rosicolis. L’un à le ventre bleu turquoise, les ailes vertes. « Avec des
croisements, on obtient des tons superbes. J’essaye de faire des choses
différentes des autres éleveurs ».
Médaille de bronze
Car
il y a un enjeu : Marcelo, membre du club ornithologique de l’Yonne, participe à
des concours internationaux, nationaux et régionaux. Il vise le championnat du
monde qui se déroulera prochainement à Amiens. Il se distingue régulièrement,
talonnant les premiers. Au niveau national, il est médaillé de bronze. « C’est
un coup de poker : il suffit qu’un oiseau soit fatigué par le voyage et il sera
mal jugé ». La préparation aux concours est l’objet de toutes les attentions.
« Il faut entraîner les oiseaux. Huit jours avant, je les place dans des cages
identiques à celles du concours ». Elles sont installées dans le garage. Mais
alors, « la voiture n’y rentre pas. Puis il faut les habituer à voir du monde,
du passage, de la lumière… ». Marcelo a acheté une seconde voiture, destinée
uniquement au transport des oiseaux. Il voyage fréquemment, pour se rendre à des
bourses d’échanges, acheter de nouveaux spécimens en Belgique, aux Pays-Bas, au
Luxembourg, en France… Il utilise l’informatique pour gérer son élevage. Ce
dernier nécessite « de quatre à cinq heures de travail par jour ».
Cet homme
chaleureux a toujours aimé les oiseaux. « Je me suis mis à l’élevage il y a dix
ans. Avant, j’avais une dizaine d’oiseaux, mais mon rêve était d’avoir un
élevage tel que celui que j’ai aujourd’hui ». L’objectif est atteint. Marcelo
est heureux. Il est régulièrement sollicité, notamment par des écoles, pour des
présentations d’oiseaux, ravi de pouvoir ainsi faire partager sa
passion.
Ornitho-Club de l’Yonne, Paron, 89100 Sens, tél.
03.86.65.28.80.
Y. A.
Une
webcam sympa
,
plus
une autre qui fime aussi les
écureuils
dans
la mangeoire à oiseaux !
Présentation
d'un célèbre éleveur et auteur :
Je
m’appelle Daniël Wildemeersch et marié avec Viviane Traen. Dans mon temps libre,
comme hobby, j’élève depuis 16 ans des Diamants de Gould. Un peu plus tard
plusieurs sortes d’érythrurés y ont été ajoutées.
Depuis 1986 et à partir
du moment où le Club des Diamants de Goulds a été fondé, je suis devenu membre du Club National Belge des
Oiseaux Exotiques, en abrégé:
B.N.E.C.
J’y occupe depuis des années la fonction de "Personne à contacter pour l’étranger" et "Sécrétaire-Rédacteur". A côté de cela, je suis aussi membre de la rédaction et depuis avril 2002 Président de la Commission Technique des diamants de Gould. Par ces fonctions j’entretiens des contacts réguliers avec plusieurs amateurs de diamants de Gould, d'érythrurés et des Clubs Spéciaux.
Par
ailleurs, je suis aussi membre d’un Club local: "De Mereltjes Kortemark" -
K.B.O.F. - A.O.B. - Speciaalclub Parkieten & Exoten West-Vlaanderen - AZ
Deutschland.
À
l’occasion de la publication de mon livre Erythrura
Gouldiae j’ai fait mes débuts à la Télévision Belge V.T.M. au programme
Zondag-Josdag de Jos Gysen. Ce fut l’occasion pour Louis Goonissen et
moi-même de mettre le diamant de Gould et
le Club B.N.E.C. au centre de l’émission.
Depuis plusieurs années
j’expose mes diamants de Gould et mes érythrurés au Show annuel du Club. Ces
succès ont même été relatés au Bresil. (Caes&Cia avril 1999)
Pour le
moment, à part les oiseaux je m’occupe de tenir en ordre le site ERYTHRURA
Suite
de la série d'articles sur la santé des Diamants de Gould
(maladies, élevage, alimentation, génétique, ...) en partenariat
avec Amivet . Nous continuons la partie élevage:
Sevrage
Le nourrissage par le père va peu à peu en décroissant. Dans
le même temps les papilles luninescentes des commissures du bec se ternissent
pour devenir de modestes boutons qui disparaîtront aussi.
Les jeunes
commencent à manger seuls. Depuis la naissance une quarantaine de jour se sont
écoulés.
À ce stade, la seconde nichée est déjà avancée. Dans la cage
coexistent les jeunes de la première nichée et le parents élevant la seconde.Si
la cage est suffisamment grande on peut les laisser coexister. On pourra avoir
la surprise d'assister au nourrissage des jeunes par quelques uns de leurs
aînés...
Si la place est limitée, et si on opère en batterie d'élevage, il
est préférable de séparer les jeunes pour éviter la surpopulation, les aînés
risquant de trop s'intéresser à ce qui se passe dans le nid.
Les jeunes
Goulds sont alors transportés dans une cage plus grande, ou dans une volière où
ils vont coexister avec des oiseaux en réserve d'élevage et avec des jeunes plus
aguerris. Le calme doit régner dans cette volière. On distribue alors une
nourriture abondante et aussi variée que possible.Le millet en grappe est très
employé pour créer le maximum d'appétence chez les jeunes: ceux-ci prennent
plaisir à le décortiquer et cela devient un véritable jeu.
À partir du moment
où les jeunes sont en volière et jusqu'à la mue comprise, il faut les laisser
ensemble. Toute séparation d'oiseau peut en effet créer chez celui-ci un stress
néfaste.
La période de sevrage est délicate, il faut bien surveiller les
jeunes, mais au-delà du cinquantième jour on a moins de problème.
Mortalité des jeunes
Il faut bien surveiller l'alimentation. Peu
abondante et désiquilibrée, elle cause un retard de croissance et un
affaiblissement des jeunes. Trop riche, elle peut inciter les parents à mettre
trop tôt en route une nouvelle nichée, ce qui peut inciter le mâle à éjecter les
jeunes.
Contre les troubles hépatiques on donne à intervalle régulier de la
choline (calcicholine).
Les graines trempées ou germées sont très favorables
au sevrage.
Dès que les troubles apparaissent (jeunes moins actifs, frileux),
on ajoute un antibiotique dans l'eau de boisson, mais en alternance avec un
mélange vitaminé. Une température suffisante, une alimentation saine, une
ambiance calme sont indispensables.
A bientôt ! Continuez à nous envoyer des infos, des anecdotes, des trouvailles, ...
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