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L'ELEVAGE DES DIAMANTS DE GOULD
Les motivations qui peuvent pousser les amateurs d'oiseaux à choisir ce petit
exotique, sont assez variées
Il ya d'abord la beauté du diamand de
Gould.L'espèce sauvage est fort belle et les variétés obtenues ces dernières
années sont souvent très belles aussi. Lorsque l'on peut réunir dans une volière
bien aménagée, une vingtaine de Goulds aux couleurs différentes, on ne se lasse
pas de contempler ce spectacle plein de vie et de couleurs. Il n'est pas
impossible d'ailleurs de faire cohabiter des Goulds avec divers petits
exotiques, ce qui augmente le plaisir de l'éleveur.
Il y a ceux qui élèvent
les Goulds par goût de la difficulté.Ce n'est pas très facile en tout cas c'est
moins simple que d'élever des perruches ou des canaris. L'éleveur peut
s'efforcer d'obtenir les plus beaux oiseaux par leur taille ou leur plumage.
Leur présentation dans des concours lui permettra de receuillir la juste
récompense de ses efforts. Le simple fait de réussir l'élevage des Goulds est
déjà un bon motif de satisfaction.
Mais on peut aller plus loin en
s'efforçant d'obtenir des variétés nouvelles, et cela en combinant diverses
mutations , qui peuvent d'ailleurs se manifester dans tous les élevages. La
connaissance de la génétique est alors indispensable , mais quel plaisir de voir
apparaître des oiseaux que l'on avait prévus, et quelle joie d'obtenir une
variété nouvelle.
Tous ces éleveurs, inégalement motivés, éprouvent cependant
les mêmes joies, les mêmes angoisses; ils sont fraternellement unis par leur
amour du diamant de Gould.
Cohabitation avec d'autres espèces
De façon générale, les éleveurs
ne font pas cohabiter les Goulds avec d'autres espèces. Cependant cela est
possible, si on dispose de volières suffisemment grandes et si on choisit bien
les oiseaux.
On choisira des espèces calmes et de petite taille dont le
régime alimentaire sera le même que celui du Gould, ou presque. Certains petit
exotiques comme le cordon bleu , certains diamants (ruficauda, diamant à longue
queue) peuvent convenir, en revanche le diamant de Nouméa, le diamant à
gouttelettes, sont trop turbulents.
On opérera avec prudence et on éliminera
tout oiseau agressif.
Le choix du nid
Le choix du nid est important. Il doit être
fonctionnel et bien situé.
Un bon nid doit être assez grand, car le mâle y
rejoint volontiers la femelle qui couve. C'est surtout dans le nid que se fait
la copulation. De plus, jeunes et parents doivent s'y sentir à l'aise .
Un
nid style perruche peut être confectionné en contreplaqué (par un bon bricoleur)
(environ 6-7 pouces de large X 6 pouces de profond X 7 pouces de haut) avec une
ouverture ronde ou rectangulaire.
Ceux que j'utilise sont fait avec des 2
litres de lait (on fait une ouverture carré pour les oiseaux et une autre
ouverture sur le dessus du contenant (environ 1/2 d'un coté du contenant )pour
vérifier les oisillons et les oeufs. La boîte sera installée dans le sens de la
largeur. le contenant est accroché à la cage avec 2 crochets ou à l'aide de gros
lastics et d'équerres à l'extérieur. L'avantage est que vous ne réutilisez pas
le nid donc pas de désinfection.
Le nid peut être tapissé de gazon séché (que
vous pouvez vous procurez quand vous tondez votre gazon) attention cependant
qu'il ne contienne pas d'herbicide ou de produit chimique. Le gazon peut être
passé au micro-onde quelques minutes (5) pour détruire les parasites. On peut
aussi y rajouter une pincée de poudre de carbaryl 5% entre le gazon et le nid
pour éviter les parasites.
Un petit perchoir sera rajouté sous l'ouverture du
nid pour faciliter l'entrée.
Si les oiseaux visitent le nid (environ dans la
semaine qui suit la pose du nid ) il y a de fortes chances qu'ils se soient
acceptés pour l'accouplement!
Nutrition d'un couple reproducteur
Une nutrition plus riche pourra
stimuler les couples à pondre. La nutrition de base se compose naturellement de
graines de pinson (auquelles on pourra rajouter d'autres sortes de millet tel le
millet japonais , leur favori, le millet doré, surtout pour les jeunes au
sevrage, et le millet jaune); un os de seiche et de l'eau fraîche en tout
temps.
Durant la période de ponte il faudra rajouter de la pâtée (genre Cédé
pour canari ) qu'on peut humidifier avec un peu d'eau ou donner sec; un apport
de légumes vert (tel les épinards ) est une bonne source de fer et de vitamines,
à raison de 2 ou 3 fois par semaine; les graines germées sont aussi un excellent
stimulant pour débuter la ponte (un petit godet par jour); La vitamine E peut
être rajoutée aussi dans l'eau à raison de 1 ou 2 fois par semaine.Une grappe de
millet par semaine sera aussi fort appréciée. On rajoute également des coquilles
d'oeuf (préalablement stérilisées au four à 350 degrés F pendant environ 20
minutes).
Recette de graines germées
Les graines seront faites à partir de
millet blanc et d'alpiste auxquels on peut rajouter du millet japonais.
Jour
1: Deux cuillèrées à table de ce mélange sera mis dans une passoire en platique
et on laisse tremper pour 24 heures dans l'eau (on devra rincer abondamment et
changer l'eau de rinçage 4 à 5 fois durant ces 24 heures).
Jour 2: On rince
le mélange abondamment et on vide l'eau mais on tient le mélange humide en tout
temps en faisant des rinçages 3 ou 4 fois dans la journée; en maintenant le
mélange sous une lumière, le germe apparaîtra plus rapidement.
Jour 3: le
mélange est rincé abondamment et on peut commencer à le distribuer aux oiseaux
pour une période d'environ 2 à 3 jours. (ne pas oublier les rinçages
abondants).
En aucun temps le mélange ne devra avoir une odeur nauséabonde.
(contamination par les champignons).
On doit prévoir de refaire des graines
avant la fin du mélange (étant donner le 48 heures de délais); c'est pourquoi il
serait bon d'avoir 2 passoires et 2 bols diponibles.
La distribution se fera
tôt le matin une fois par jour durant la période de ponte; au moment de
l'éclosion les parent nourrissant souvent les jeunes avec ce mélange, la
distribution pourra être plus fréquente.
Les bols de nourriture
ainsi que les bains et les abreuvoirs doivent être désinfectés 2 à 3 fois par
semaine dans une solution désinfectante (1/4 tasse eau de javel par gallon
d'eau), puis rincés abondamment.
autre solution désinfectante (inoffensive
pour les oiseaux):
chlorhexidine 2% (15-20 ml par gallon d'eau)
Cette
solution peut être vaporisée dans les cages sans problème.
La ponte
Pendant la construction du nid, la grappe d'oeufs a muri
dans l'ovaire de la femelle, si bien que la ponte débute dès que le nid est
fini.
Elle a lieu assez tôt le matin; pour un éclairement débutant à 6:30hre
elle se situe entre 7:30 hre et 9:30hre; 4 à 7 oeufs blancs, sont pondus à
intervalle de 24 hres. Le nombre dépend de l'âge de la femelle, une jeune
femelle pond souvent 4 ou 5 oeufs, une femelle âgée en pond 6 à 8. Il est
fréquent que les femelles primipares fassent une fausse ponte: un seul oeuf est
pondu puis une semaine plus tard débute la véritable ponte.La ponte peut aussi
débuter régulièrement puis s'interrompe et reprendre après un intervalle de 48
hres.
La taille des oeufs dépend des femelles; les plus gros oeufs donnent
les plus beaux sujets.
L'Incubation
Il arrive que pendant la ponte, les oiseaux soient
ensembles dans le nid, mais la couvaison ne commence qu'après le quatrième oeuf;
les oiseaux alors se relaient le jour et la femelle couve la nuit. Le mâle se
tient alors sur le perchoir ,dépendant du nid ou dans l'antichambre du nid
lorsque celui-ci est de type horizontal.
Il arrive qu'en pleine incubation,
les 2 oiseaux quittent le nid à la grande crainte de l'éleveur. Cela est assez
fréquent lorsqu'il s'agit de jeunes couples et on peut y voir un signe
d'inquiétude de la part des oiseaux; d'où la nécessité de les déranger le moins
possible. Heureusement les oeufs ne se refroidissent pas trop vite et en général
une telle attitude a seulement pour effet d'allonger l'incubation d'un ou deux
jours.
L'incubation dure en moyenne 15 jours (14-17). On peut mirer les oeufs
à partir du sixième jour; l'oeuf fécondé apparaîtra opaque à la lumière , s'il
n'a pas été fécondé il est clair. On peut également grouper dans un même nid les
quelques oeufs qui ont été fécondés.
Les oeufs clairs peuvent être dûs à une
mauvaise préparation des reproducteurs, de leur jeunesse, de leur
incompatibilité ou de mauvaises conditions d'élevage: température trop basse,
coup de froid, et plus exeptionnellement surchauffe. Bien qu'assez
exeptionnelle, une carence en vitamine E peut être envisagé. Rappelons que
pendant la ponte et l'incubation, les Goulds doivent être dérangés le moins
possible.
De l'éclosion au sevrage
Généralement les jeunes naissent en 24
heures, souvent par groupe de 2 et le matin; cependant s'il y a moins de 5
oeufs, l'éclosion peut être simultanée. Ils naissent sans duvet, leur peau est
rose, plus sombre pour la tête où les yeux cachés sous les paupières se voient
nettement. Ils ont besoin de chaleur, aussi les parents continuent-ils de les
couver alternativement pendant une dizaine de jours.
Mieux vaut éviter durant
cette période de contrôler le nid. En effet si les 2 parents perdent le contact
avec leurs jeunes, ils paraissent alors effrayés par leurs propres petits. On
risque de les voir nettoyer le nid, ce qui les conduit à éjecter les jeunes, que
l'on retrouvent dans le fond de la cage. On remet les jeunes dans le nid même
s'ils doivent être encore éjectés...
On comprend alors l'importance d'une
température suffisante. Les couples âgés se montrent moins inquiets.
Ce n'est
que vers le troisième jour que l'on commence à entendre faiblement les
jeunes.
Baguage
Pour bien distinguer les oiseaux entre eux, il est
nécessaire de les baguer. Certes un petit éleveur peut se contenter de bagues
colorées en plastique, dites ouvertes car elles présentent une fente, permettant
de les placer sans trop de difficulté sur un jeune sorti du nid ou un adulte;
mais généralement , on emploie des bagues métalliques fermées, qu'il est
indispensable de placer tôt. De telles bagues constituent une garantie, car
il est impossible de les enlever sans les ouvrir. Aussi dans les concours, qui
sont une des finalités de l'élevage, seuls sont admis les oiseaux ayant une
bague fermée. Ces bagues ont 2.5 mm. de diamètre. Sur la bague, que l'on se
procure auprès d'une Fédération d'éleveurs sont gravés: l'année de naissance de
l'oiseau et le numéro de souche de l'éleveur. Ce numéro, qui est particulier à
l'éleveur, lui est attribué par la Fédération.
Le baguage de jeunes est
indispensable dès que l'on a un nombre important d'oiseaux et que l'on désire
suivre leur descendance sur plusieurs générations. Il permet la tenue d'un
cahier d'élevage et il constitue une garantie pour un acheteur.
On bague
entre 8 et 10 jours, suivant que la croissance des jeunes est plus ou moins
rapide. Trop tôt, la bague ne tient pas, trop tard , elle ne passe plus.
Il
faut en effet faire glisser la bague le long des doigts d'une patte. 3 doigts
sont maintenus vers l'avant, le quatrième doigt étant appliqué contre la patte.
Quand la bague est passée, on dégage ce quatrième doigt, au besoin en employant
une aiguille émoussée. Cela demande une certaine dextérité et un débutant doit
faire preuve de beaucoup de calme. Auparavant on aura habitué les oiseaux à des
visites régulières. On bague en milieu de journée en profitant de ce que les
jeunes sont seuls.
Prudence encore: comme les
bagues brillantes peuvent perturber les parents, il est recommandé de les ternir
avec un produit sombre, vernis, albuplast ou micropore.
Sortie du nid
À l'âge d'une vingtaine de jours, les jeunes
commencent à s'approcher du trou du nid. Non par curiosité de connaître
l'extérieur, mais plutôt pour être le premier à être nourri.
Ils s'aventurent
bientôt sur le perchoir du nid et ils y restent, puis ils vont sur les perchoirs
voisins. Ainsi à partir du 23 ième jour, ils quittent le nid; ils y retournent
la nuit , puis n'y reviennent plus.
Pourtant si la mère entreprend une
seconde ponte, ils peuvent y retourner momentanément.
Le rythme de
nourrissage ne change pas, même si la femelle a pondu à nouveau. Le mâle
s'occupe activement des jeunes, qui presque dès leur sortie du nid, tentent déjà
de se nourrir. Ils n'en seront vraiment capables qu'au bout d'une quinzaine de
jour plus tard.
Sevrage
Le nourrissage par le père va peu à peu en décroissant. Dans
le même temps les papilles luninescentes des commissures du bec se ternissent
pour devenir de modestes boutons qui disparaîtront aussi.
Les jeunes
commencent à manger seuls. Depuis la naissance une quarantaine de jour se sont
écoulés.
À ce stade, la seconde nichée est déjà avancée. Dans la cage
coexistent les jeunes de la première nichée et le parents élevant la seconde.Si
la cage est suffisamment grande on peut les laisser coexister. On pourra avoir
la surprise d'assister au nourrissage des jeunes par quelques uns de leurs
aînés...
Si la place est limitée, et si on opère en batterie d'élevage, il
est préférable de séparer les jeunes pour éviter la surpopulation, les aînés
risquant de trop s'intéresser à ce qui se passe dans le nid.
Les jeunes
Goulds sont alors transportés dans une cage plus grande, ou dans une volière où
ils vont coexister avec des oiseaux en réserve d'élevage et avec des jeunes plus
aguerris. Le calme doit régner dans cette volière. On distribue alors une
nourriture abondante et aussi variée que possible.Le millet en grappe est très
employé pour créer le maximum d'appétence chez les jeunes: ceux-ci prennent
plaisir à le décortiquer et cela devient un véritable jeu.
À partir du moment
où les jeunes sont en volière et jusqu'à la mue comprise, il faut les laisser
ensemble. Toute séparation d'oiseau peut en effet créer chez celui-ci un stress
néfaste.
La période de sevrage est délicate, il faut bien surveiller les
jeunes, mais au-delà du cinquantième jour on a moins de problèmes.
Mortalité des jeunes
Il faut bien surveiller l'alimentation. Peu
abondante et désiquilibrée, elle cause un retard de croissance et un
affaiblissement des jeunes. Trop riche, elle peut inciter les parents à mettre
trop tôt en route une nouvelle nichée, ce qui peut inciter le mâle à éjecter les
jeunes.
Contre les troubles hépatiques on donne à intervalle régulier de la
choline (calcicholine).
Les graines trempées ou germées sont très favorables
au sevrage.
Dès que les troubles apparaissent (jeunes moins actifs, frileux),
on ajoute un antibiotique dans l'eau de boisson, mais en alternance avec un
mélange vitaminé. Une température suffisante, une alimentation saine, une
ambiance calme sont indispensables.
Nombre de nichées dans l'année
Dans les conditions favorables les
Goulds se montrent bons parents et prolifiques.On peut obtenir une trentaine de
jeunes dans l'année en quatre nichées. Cependant l'éleveur moyen obtient
rarement d'aussi bons résultats et ce n'est pas vraiment son intérêt, s'il tient
à conserver assez longtemps les parents. Il est nécessaire que les reproducteurs
aient le temps de bien récupérer, faute de quoi ils sont plus sensibles aux
maladies et, pour la femelle, au mal de ponte.
Après 2 ou 3 nichées réussies,
un couple a bien mérité de se reposer.
Le temps qui s'écoule entre 2 nichées
est assez variable; il est d'environ un mois et demi en période de
reproduction. Le temps séparant 2 pontes est réduit si on enlève les
oeufs.
La mue
Au moment du sevrage, le jeune Gould présente un plumage
assez terne, verdâtre sur le dos, plus sombre sur la tête, beige ventralement;
c'est le plumage juvénile.. Il va alors subir une première mue dite mue
juvénile, correspondant à une mise en couleur plus ou moins complète; puis
l'année suivante, une seconde mue lui donnera le plumage définitif en qualité et
en couleurs. Désormais, cette seconde mue se reproduira régulièrement à chaque
année, c'est la mue adulte.
Les parents adoptifs
Il arrive assez fréquemment que les jeunes
Goulds élèvent mal. Ils ne sont pas assidus au nid d'où des oeufs clairs et ils
éjectent les jeunes. L'éleveur est alors tenté de confier les oeufs de Goulds à
d'autres oiseaux moins capricieux et moins craintifs. Très généralement on fait
alors appel aux moineaux du Japon (appelés également Sociétés).
Très anciennement élevé, le
moineau du Japon est probablement de tous les exotiques, celui dont la
reproduction pose le moins de problèmes. Un couple de moineaux en bonne santé
couve soigneusement et nourrit activement. On peut lui confier des oeufs que
d'autres oiseaux ne veulent pas couver ou encore des jeunes abandonnés, ils
s'empressent et mènent à bien leur nouvelle tâche, même s'il s'agit d'espèces
très différentes. Ainsi on a pu confier aux moineaux du Japon, les pontes de
divers diamants australiens et notamment de diamants de Gould.
Les moineaux du
Japon se révèlent d'excellents parents adoptifs pour les jeunes Goulds. Ils
permettent aussi l'obtention d'un plus grand nombre de jeunes.
On notera
qu'en élevage intensif par des moineaux, il faut prévoir 4 couples pour 1 couple
de Gould. En effet de la couvaison au sevrage, il faut une bonne soixantaine de
jours, or une femelle Gould à laquelle on a ôté ses oeufs, repond au bout d'une
quinzaine de jours, ce qui permet 4 pontes en un peu plus de 2 mois. L'échange
des oeufs se fait à âge égal ou presque avec ceux du moineau du Japon, ce dernier
ayant une moyenne d'incubation de 13 à 15 jours.
Même si l'élevage par des
moineaux présente des avantages qui semblent l'emporter sur les inconvénients,
sa généralisation est contre nature. Il convient seulement dans des conditions
particulières: conservation de mutations rares et d'une manière plus générale en
ornithologie, acclimatation difficile.
L'élevage naturel ne peut qu'être
conseillé, car il fait appel à des aptitudes des parents et des jeunes prévues
par la nature et relevant d'une adaptation réciproque. Si ces aptitudes laissent
parfois à désirer, l'éleveur doit se demander si l'échec ne lui est pas
imputable, au mois en partie: les mauvais ouvriers se plaignent parfois d'avoir
de mauvais outils....
Il est possible d'améliorer les résultats en
sélectionnant les reproducteurs. Pour cela on ne doit pas se contenter
d'observations sur une année; il faut au mois 2 ans pour juger d'un couple et
pour connaître les meilleurs parents.
Parce qu'il est conforme à la nature,
l'élevage par les parents est le plus capable de donner les meilleurs résultats,
il est pour l'amateur un important motif de satisfaction. Il lui permet aussi de
consacrer le maximum d'espace à cet oiseau qui le passionne : le diamant de
Gould.